L’INTELLIGENCE COLLECTIVE

Ce que la pandémie aura révélé de manière la plus frappante, selon nous, c’est la force de l’intelligence collective. Nombreuses ont été les initiatives sur le territoire et plus particulièrement dans les fablabs ou chez les startups pour venir en aide.

Une autre initiative a vu le jour le 1er mars, elle rassemble 1170 personnes et la personne la plus active, coordinatrice émergente de la communauté est une lycéenne de 17 ans de Seattle. Cette initiative est aujourd’hui devenue un programme de recherche à part entière, OpenCOVID19, avec 100 K€ versés par Axa Research Fund à redistribuer aux projets émergents selon un système de revue par la communauté, et en partenariat avec l’AP-HP. Les axes majeurs de ce projet de recherche : diagnostic, prévention, traitement, analyse de données, modélisation.

Le programme de recherche a émergé sur la plateforme de collaboration Just One Giant Lab (JOGL) afin de développer des outils à bas coût et open source contre le virus. JOGL, plateforme conçue par Léo Blondel (Harvard), Thomas Landrain (La Paillasse, PILI) et Marc Santolini (chercheur INSERM, Université de Paris) depuis 3 ans, est un institut de recherche virtuel, ouvert et distribué autour de la planète.

S’il est trop tôt pour tirer des conclusions sur la mise en œuvre de l’intelligence collective, et sur les moyens pour stabiliser l’activité après l’effervescence, il existe une solution permettant de guider les individus d’un groupe travaillant en ligne et à grande échelle, là où leur talent sera le plus apte à faire progresser le projet : une architecture de l’attention, reposant sur les système de recommandations, ces mêmes algorithmes qui font le succès des réseaux sociaux.

---

source : The Conversation