La French Tech
Qu’est-ce que La Mission French Tech ? La French Tech Grande Provence et l’écosystème startup ? Comment sont-elles nées ? Quelles sont leurs missions ? C’est depuis 2013 la belle aventure française de l’innovation.
Qu’est-ce que La Mission French Tech ? La French Tech Grande Provence et l’écosystème startup ? Comment sont-elles nées ? Quelles sont leurs missions ? C’est depuis 2013 la belle aventure française de l’innovation.
La French Tech Grande Provence accompagne les entreprises innovantes de l’idéation à l’internationalisation. Dotée d’un incubateur depuis 2021, elle délivre des sessions de formation basées sur l’itération, le web-marketing, le growth hacking, la commercialisation, les levées de fonds.
Depuis 2016, La French Tech Grande Provence est une organisation pionnière du déploiement de l’initiative S+T+ARTS. Elle est impliquée dans différents projets du programme. A ce titre, elle organise des expositions, des résidences d’artistes dans des entreprises ou dans des laboratoires de recherche, des workshops pour tout public et des rencontres professionnelles.
Qu’est-ce que La Mission French Tech ? La French Tech Grande Provence et l’écosystème startup ? Comment sont-elles nées ? Quelles sont leurs missions ? C’est depuis 2013 la belle aventure française de l’innovation.
La French Tech Grande Provence accompagne les entreprises innovantes de l’idéation à l’internationalisation. Dotée d’un incubateur depuis 2021, elle délivre des sessions de formation basées sur l’itération, le web-marketing, le growth hacking, la commercialisation, les levées de fonds.
Depuis 2016, La French Tech Grande Provence est une organisation pionnière du déploiement de l’initiative S+T+ARTS. Elle est impliquée dans différents projets du programme. A ce titre, elle organise des expositions, des résidences d’artistes dans des entreprises ou dans des laboratoires de recherche, des workshops pour tout public et des rencontres professionnelles.
Après notre premier portrait d’Elodie Sarfati, adhérente et membre du Conseil d’Administration, cofondatrice de People In, voici le portrait de Dorian Ghilozzi, jeune entrepreneur et membre depuis peu de la Communauté French Tech !
Quel a été votre parcours jusqu’à votre projet ?
J’ai toujours été passionné par l’entrepreneuriat depuis le lycée. Je voulais devenir ingénieur parce que j’avais envie de créer des produits, des machines volantes, des objets qui puissent changer le monde. A cette époque je n’avais pas les compétences pour aller en S. On m’a basculé vers un bac techno et j’ai demandé une spécialisation bac STMG mercatique. On touchait de près et de loin tout ce qui était de l’ordre marketing, ça m’a plu et j’ai tout naturellement enchaîné vers un DUT à Avignon, tech de co. Il était rattaché à Avignon Université et j’ai été connecté avec des personnes en relations avec l’entrepreneuriat. Il y avait cette envie de montrer qu’on était capable parce qu’on peut avoir une mauvaise image des personnes issues de bac techno.
Plus j’ai côtoyé des personnes dans l’entrepreneuriat et plus j’ai eu envie de rejoindre ce milieu, d’être indépendant, de créer, d’améliorer, de transformer pour faire quelque chose de mieux ou de plus beau. Je suis arrivé au projet actuel après des échecs qui m’ont beaucoup appris autant sur moi que sur les autres. On dit qu’il y a dans l’entrepreneuriat l’esprit de l’équipe qui est important mais il faut un leader qui soit ferme.
J’étais encore étudiant, et je voulais développer une montre olfactive haut de gamme. La montre devait diffuser un parfum à des heures précises. Pour que le parfum soit l’élément qui marque le temps. J’ai construit le projet avec un horloger, me suis mis en relation avec des partenaires, j’ai fait un travail énorme. Puis, un jour, plus de nouvelles de l’horloger. C’est l’un de mes partenaires qui m’a informé : l’horloger lui a dit que j’avais abandonné le projet. Cette montre n’a jamais vu le jour finalement.
Même si un jour on se fait voler le projet, au fond, ce que j’ai compris, c’est que seul celui qui a eu l’idée et une vision, est vraiment capable de mener l’entreprise vers la réussite. La notion d’argent, selon mon opinion peut être une des excuses pour ne pas se lancer dans l’entrepreneuriat. J’ai 24 ans. Je n’ai pas peur d’échouer parce que créer et entreprendre ça me passionne ! Lorsqu’on est étudiant, autant entreprendre avec l’esprit du jeu. Ne pas hésiter à se lancer tête baissée. On est souvent indulgent avec les jeunes entrepreneurs.
Autre chose, il ne faut pas confondre entrepreneur et businessman. L’entrepreneur est du côté de la création, le désir d’imaginer un autre monde, d’y participer. Je suis bon pour avoir des idées, un peu moins pour gérer l’entreprise.
Quelles sont les prochaines étapes de votre projet ?
J’en suis à la fin de la structuration du projet : à qui on s’adresse ? A quel prix ? Les points forts et les points faibles par rapport à nos concurrents. La prochaine étape, c’est le prototypage fixé début mars. Un investisseur m’a conseillé sur la manière de travailler avec 2 ingénieurs que j’avais repérés parmi les 150 que j’ai contactés. J’ai passé des nuits et des jours entiers à repérer sur les réseaux sociaux, sur internet des profils d’ingénieurs. Sur les 150 contactés, j’ai eu 40 retours. Sur les 40, 20 ont été d’accord pour un premier échange. Sur les 20, j’en ai sélectionné 5 ou 6 parce que je sentais que ça allait coller.
Les deux ingénieurs que j’ai sélectionnés au final ont cru au projet et je leur ai proposé soit vous devenez associés soit je vous paie lorsque l’entreprise est créée et votre taux horaire sera multiplié par 4. Ils ont dit oui. Le prototypage va prendre 1 an environ.
Et pendant ce temps, qu’allez-vous faire ?
Je vais aller voir les prospects, les clients, les fournisseurs. Ensuite, en tant que CEO, je vais voir les clients et si j’ai un retours négatif, je retourne vers les ingénieurs pour modifier ce qui ne va pas. Je préfère être en face à face avec le client pour avoir des retours. De cette manière, j’arrive au bout d’un an avec des données et une V1 qui sera quasiment définitive.
Est-ce que vous allez chercher des associés ?
Entreprendre seul est la première mauvaise réflexion. L’entreprise qui réussit c’est celle qui allie un créateur et un gestionnaire. Aujourd’hui, je suis à la recherche et je pense avoir trouvé une personne qui va gérer l’entreprise. Il n’y a pas de recette miracle. Il faut rencontrer un maximum de personnes. L’associé est un marié qui doit considérer l’entreprise comme son bébé. Donc, on ne peut pas demander de but en blanc à quelqu’un qu’on vient de rencontrer : viens on se marie et on fait un bébé.
Il faut abandonner l’idée de chercher un associé quand on est face à des personnes. Il faut être en mode pitch en permanence. Et c’est là qu’une personne peut manifester un intérêt. Et ensuite se rencontrer pour en parler plus en profondeur. Il faut avoir développé aussi un bon réseau, y aller au culot.
Est-ce que vous avez trouvé toutes les ressources nécessaires dans l’écosystème de notre territoire pour développer votre projet ?
Je rêve d’un lieu où je puisse prendre un café et rencontrer des chefs d’entreprise, assister à des conférences avec des leaderships. Si notre territoire peut marquer un coup fort et se démarquer, il doit développer un lieu de rendez-vous des entrepreneurs, ça rendrait les choses beaucoup plus simples. Toutes les semaines, il y aurait des workshops, des personnes qui interviennent, des rencontres et des partages. C’est ce qui me manque ici, sur Avignon.