ENTREPRENDRE DANS LES QUARTIERS

quartiers

Bpifrance Le Lab, Terra Nova et J.P Morgan viennent de publier l’étude “Entreprendre dans les quartiers : libérer tous les potentiels”. Cette dernière étude approfondit les analyses effectuées en 2016.

L’étude met en évidence six observations importantes.

  1. Un potentiel de création peu exploré dans les quartiers : Le taux de création d’entreprises est plus faible parce que les habitants sont moins sensibilités à l’entrepreneuriat. Ne pas être éduqué à la création d’entreprises, ni par l’école, ni par la famille, crée une forme d’insécurité et des craintes.
  2. Des entrepreneurs ambitieux qui ont besoin de repères : 7 entrepreneurs sur 10 passent sous les radars des structures d’accompagnement. Les personnes interrogées lors de l’étude mettent en avant la difficulté de se repérer parmi les aides et les structures, ou bien le manque de spécialisation métiers des conseillers.
  3. Des obstacles liés aux quartiers : Les projets entrepreneuriaux sont de plus petites tailles. Ce qui ralentit leur croissance est lié aux difficultés d’accès au crédit bancaire, au marché et réseaux professionnels, aux premières compétences entrepreneuriales dont la gestion d’entreprise.
  4. Trois ressources clés nécessaires : Les entreprises pérennes dans les quartiers s’appuient sur la détermination des porteurs du projet, la solidarité et la connaissance du marché local.
  5. Le rôle d’internet : La généralisation de l’accès à internet et les réseaux sociaux permettent de désenclaver l’ultralocalité, améliore l’accès à la connaissance et à l’information. Les réseaux sociaux contribuent à la diffusion de nouveaux modèles entrepreneuriaux, plus particulièrement auprès des jeunes. Enfin, le business en ligne permet de dépasser les barrières de l’origine sociale.
  6. Les entrepreneures prudentes aux entreprises plus pérennes : Les entreprises fondées et dirigées par des femmes dans les quartiers prioritaires enregistrent un taux de pérennité de 77 % à 3 ans, alors qu’il est à 72 % hors QPV. Elles sont généralement plus diplômées que les hommes et s’orientent plus souvent vers des formations ou des accompagnements. Elles sont plus prudentes au démarrage et plus nombreuses à montrer une volonté d’accroître leurs activités.

Télécharger l’étude complète

source : Bpifrance Le Lab

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut